AGL

Fondée en 1951, l’association d’élevages de taureaux de combat (AGL) est l’une des principales entités chargées de représenter plus de 30 % des élevages de taureaux de combat situés en Espagne, en France et au Portugal, avec actuellement plus de 350 exploitations d’élevage enregistrées.

Ses principaux objectifs sont les suivants :

– La défense des intérêts légitimes des membres de l’association.

– La représentation de ces derniers devant des organismes officiels.

– Tenir les éleveurs associés informés de toutes les questions techniques et économiques d’ordre général susceptibles de les affecter dans le développement et l’exploitation de leur entreprise.

– Surveiller l’abattage et le traitement digne de toutes les bêtes qui ont combattu ou qui doivent combattre, sauf dans les cas couverts par la législation en vigueur et dans son champ d’application territorial.

– Veiller à ce que les éleveurs affiliés puissent destiner librement leur bêtes à toutes sortes de spectacles taurins, conformément au principe de liberté contractuelle.

– Stimuler et surveiller la sélection des élevages de taureaux de combat afin de maintenir la pureté de la race.

– L’édition et la réalisation de publications à des fins de diffusion.

– La formation et la conservation du registre des élevages de taureaux de combat et sa gestion statistique.

– Et en tant qu’entité collaboratrice du ministère de l’Agriculture, de la Pêche, de l’Alimentation et de l’Environnement, tenir le livre généalogique de la race bovine de combat et de ses registres.

RECONNAISSANCE OFFICIELLE

Depuis 1991, cette association bénéficie de la reconnaissance officielle du ministère de l’Agriculture pour la tenue du livre généalogique des bovins de combat. Arrêté du 4 juin 1991.

STATUTS

La version actuelle de nos statuts, qui modifie en partie les précédents et qui régit l’activité de cette association, a été déposée le 25 juillet 2012 auprès du registre d’entrée du ministère de l’Emploi et de la Sécurité sociale (D.G. de l’Emploi).

 

RAPPEL HISTORIQUE

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On pourrait considérer que les premiers élevages de taureaux braves ont été créés à la fin du XVIIe siècle, au moment où les lâchers de taureaux sur la place publique ont pris la forme de nos fêtes taurines actuelles. Il est vrai que le caractère associatif des éleveurs de taureaux braves a brillé par son absence au cours des premiers siècles d’activité. Ce n’est qu’au début du XXe siècle que les premiers pas ont été faits en Andalousie et ensuite dans le reste de l’Espagne. Ceci dénote qu’il n’était pas majoritaire et qu’il n’a pas eu de continuité dans le temps.

L’avènement de la 2e République espagnole en 1931 puis la guerre civile ont entraîné des périodes difficiles dans les campagnes, qui ont logiquement eu une répercussion sur les éleveurs de taureaux braves. Dans la conception du nouvel État espagnol d’après-guerre, toutes les activités devaient nécessairement être intégrées dans une structure de syndicalisme verticale et unique, organisée par secteurs d’activité. Ainsi, tous les éleveurs de taureaux braves étaient obligés de s’associer pour pouvoir exercer une activité d’élevage. De là sont apparues deux grands groupes ou associations d’élevage : d’une part, ce qui est aujourd’hui l’union royale des éleveurs de taureaux de combat ; et d’autre part, à partir de 1951, ce qui est aujourd’hui l’association des élevages de taureaux de combat.

Le règlement des spectacles taurins de 1962, qui a régi nos fêtes pendant tant d’années, indiquait déjà clairement dans son article 89 l’égalité des droits de tous les éleveurs de taureaux braves pour participer à toutes sortes de fêtes taurines, corridas, novilladas, etc. La preuve en est que notre association a appartenu, de plein droit et depuis sa création par arrêté ministériel de la présidence du gouvernement du 11 décembre 1968, au registre des naissances des taureaux de combat, seul organisme officiel de ce secteur jusqu’à la création du livre généalogique de la race bovine de combat dans les années 1990. Avec l’avènement de la liberté syndicale et d’association en 1977, l’union des éleveurs et l’association des élevages de taureaux de combat se transforment en organisations professionnelles en vertu de la nouvelle législation, respectivement le 3 novembre et le 26 octobre de la même année 1977.

Le journal officiel de l’État du 21 mars 1990, nº 69, publie l’arrêté du 12 mars qui approuve la réglementation spécifique du livre généalogique de la race bovine de combat, en tant qu’instrument de base pour sa meilleure défense, conservation et sélection. L’arrêté du 4 juin 1991 reconnaît officiellement notre association, étant la première des quatre associations qui existaient à cette époque, pour la tenue du livre généalogique (tome A), et indique dans son article unique : « L’association nationale des élevages de taureaux de combat est officiellement reconnue, au niveau national, aux fins des dispositions du décret royal 420/1987 du 20 février, sur la sélection et la reproduction des bovins de race pure ».

Au cours de cette longue trajectoire de plus de soixante-dix ans, elle a été présidée par : M. Enrique García González, depuis 1952 ; M. José María Gamazo y García de los Ríos depuis 1954 ; en 1966, Don Jesús Esperabé de Arteaga y González lui succède ; en 1978, M. José María Gamazo y Manglano jusqu’en 1994, date à laquelle M. Antonio Navarro Velasco a été nommé et à la fin de son mandat, en 1998, M. Eduardo Martín-Peñato Alonso. M. Ricardo Sánchez García est nommé en 2011. M. Víctor M. Huertas Vega devient président en 2013, et en 2021, lui succède notre actuelle présidente Mme. Ma Jesús Gualda Bueno.

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STRUCTURE ORGANISATIONNELLE

ASSOCIATION D’ÉLEVAGES DE TAUREAUX DE COMBAT

ORGANISATION NATIONALE ET INTERNATIONALE, STRUCTURÉE CONFORMÉMENT À SES STATUTS, SELON LA DIVISION TERRITORIALE SUIVANTE :

Zone centre-nord

Basée à Madrid, elle couvre les communautés d’Aragon, des îles Baléares, de Castille-La Manche, de Catalogne, de La Rioja, de Madrid, de Navarre, du Pays basque, de Valence, ainsi que les États de l’Union européenne.

Zone nord-ouest

Basée à Salamanque, elle couvre les communautés de Castille-et-León, de Cantabrie, des Asturies et de Galice.

Zone sud

Basée à Séville, elle couvre les communautés d’Andalousie, d’Estrémadure, de Murcie et des îles Canaries.

Son organigramme de fonctionnement est le suivant :

CONSEIL D’ADMINISTRATION NATIONAL

Composé de 6 éleveurs, 2 de chacune des 3 zones territoriales

CONSEILS TERRITORIAUX

Composés de 5 éleveurs dans chacune des 3 zones territoriales

SECRÉTARIAT GÉNÉRAL / DIRECTION TECHNIQUE DU LIVRE GÉNÉALOGIQUE

PERSONNEL TECHNIQUE VÉTÉRINAIRE

PERSONNEL ADMINISTRATIF

CONSEIL JURIDIQUE

CONSEIL COMPTABLE, FISCAL ET DE TRAVAIL

Association D’Elevages de Taureaux de Combat

CONSEILS D’ADMINISTRATION

-NATIONAL-

CENTRE-NORD

NORD-OUEST

SUD

ÉQUIPE TECHNIQUE ET ADMINISTRATIVE